Preventing Recidivism in Nigerian Prisons through Access to Education: The National Open University of Nigeria Prisons’ Special Centres Intervention

Abstract

Globally, the attention of the penal philosophy has moved toward reformation and rehabilitation of offenders with the hope that the ex convicts will return to the society as a social fit. Recidivism has not only been on the increase in Africa, but has become a major social problem to every society, government, multinational humanitarian organisation and the world over. It is against this backdrop that the study examines how recidivism in Nigerian prisons can be prevented through access to education. The National Open University of Nigeria (NOUN) prisons’ special centres intervention was used as a case study. The study made use of ecological theory with a focus on resource deprivation as a measure commonly used in ecological studies. Survey research method was adopted as research design. The study was conducted in three selected prisons located in Kirikiri area of Lagos State. These are the Maximum and Medium security prisons and the female prison. Purposive sampling technique was employed. The study 136 West African Journal of Open & Flexible Learning Volume 5, Number 2, January 2017 sample size was one hundred and twenty-three (123) respondents. A questionnaire and an interview were used as instruments to collect data from the field. The finding of the study revealed that most ex convicts were unable to get employment after release and that public attitude towards them among other are some of the factors responsible for recidivism in the country. The paper therefore recommends among others, that educational programmes should be incorporated in to the training of the inmates in preparation for incorporation into the society.

Résumé : Globalement, l'attention de la philosophie pénale s'est déplacée vers la réforme et la réhabilitation des délinquants avec l'espoir que les ex détenus reviendront dans la société comme une adaptation sociale. La récidive n'est pas seulement en augmentation en Afrique, elle est devenue un problème social majeur pour toute société, gouvernement, organisation humanitaire multinationale et dans le monde entier. C'est dans ce contexte que l'étude examine comment prévenir la récidive dans les prisons nigérianes par l'accès à l'éducation. L'intervention des centres spéciaux des prisons de la National Open University of Nigeria (NOUN) a été utilisée comme étude de cas. L'étude s'est appuyée sur la théorie écologique en mettant l'accent sur la privation des ressources comme mesure couramment utilisée dans les études écologiques. La méthode de recherche par sondage a été adoptée comme méthodologie de recherche. L'étude a été menée dans trois prisons situées dans la région de Kirikiri, dans l'État de Lagos. Il s'agit des prisons à sécurité maximale et moyenne et de la prison pour femmes. Une technique d'échantillonnage ciblée a été utilisée. La taille de l'échantillon de l'étude était de cent vingt-trois (123) répondants. Un questionnaire et un entretien ont été utilisés comme instruments de collecte des données sur le terrain. L'étude a révélé que la plupart des ex-détenus n'ont pas pu trouver d'emploi après leur libération et que l'attitude du public à leur égard, entre autres, est l'un des facteurs responsables de la récidive dans le pays. Le document recommande donc, entre autres, que des programmes éducatifs soient intégrés à la formation des détenus en vue de leur intégration dans la société.